Citati, Pietro (1930-....)
Biographie
Il étudie à Turin à l'Institut social puis fait son lycée (lettres) au D'Azeglio. En 1942, Turin est bombardée et sa famille déménage en Ligurie : c'est ici qu'il commence en autodidacte l'étude de Shakespeare, Lord Byron, Platon, Homère, Alexandre Dumas, Poe. En 1951, il obtient le diplôme de l'École normale supérieure de Pise (lettres modernes). Il entame une carrière de critique littéraire en collaborant à des revues comme Il Punto (aux côtés de Pier Paolo Pasolini), L'Approdo et Paragone. Dans les années 1960, il écrit pour le quotidien Il Giorno. De 1973 à 1988 il s'occupe des articles de culture du Corriere della Sera. Il devient critique littéraire dans La Repubblica.
Considéré comme le meilleur critique littéraire de son époque, Pietro Citati rejette vigoureusement{{,}} le choix de l'Académie de Suède désignant comme lauréat du prix Nobel de littérature de 2008 Jean-Marie Gustave Le Clézio pour son œuvre, qualifiant ce dernier d'{{citation}} dont l'attribution du prix Nobel de littérature est un {{citation}}.
Il a obtenu de nombreuses récompenses dont le Prix de la latinité (Académie française et Académie des lettres brésiliennes) en 2000, mais aussi le prix Strega et le prix Bagutta. Il a également obtenu le prix Médicis étranger pour Histoire qui fut heureuse, puis douloureuse et funeste en 1991.
Pietro Citati a consacré un ouvrage à plusieurs figures féminines : Thérèse d'Avila, Jane Austen, Lou Andreas-Salomé, Virginia Woolf.
Après la publication d'un essai majeur sur la notion de mal absolu dans la littérature européenne du {{s-}}, il vient d'achever un ouvrage sur Leopardi.
Il a reçu la distinction de chevalier grand-croix de l'Ordre du Mérite de la République italienne.