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Zidane, Zinédine (1972-....)

Contents


Biographie

Jeunesse marseillaise (1972-1987)

Cité de La Castellane où Zidane a grandi. Depuis la fin des années 1960, la famille Zidane habite dans la cité de La Castellane ({{16e}} arrondissement), quartier défavorisé de la ville phocéenne où vivent environ 6000 habitants issus de l'immigration : Maghrébins, noirs africains, espagnols et des comoriens{{,}}. Cette famille de cinq enfants habite dans un appartement de la place Tartane, près du supermarché Casino où travaille Smaïl Zidane, le père de Zinédine. C'est sur cette place que « Yazid » ou « Yaz », comme l'appelle son entourage, effectue ses premiers pas avec le ballon rond. Avec ses frères et ses amis du quartier, le jeune Zidane passe des heures sur l'esplanade en face de son immeuble à jouer au football. Faisant alors ses premiers gestes techniques, le football devient rapidement une passion. Peu intéressé par l'école, Zidane ne s'adonne qu'au foot ainsi qu'au judo, son deuxième sport préféré, qu'il pratique jusqu'à 11 ans au centre social de la Castellane{{,}}.

À l'âge de neuf ans, Zidane commence à jouer au football dans le club de son quartier : l'AS Foresta. Sous les couleurs jaunes et vertes, il porte la brassard de capitaine. L'année suivante, en 1982, il signe à l'US Saint-Henri, club du quartier voisin, où il porte encore le numéro 10. Le jeune garçon progresse et rejoint l'équipe de {{abréviation}} Septèmes-les-Vallons en 1983 où il revêt alors le maillot jaune et rouge de ce club de la banlieue nord de Marseille. Son entraîneur, Robert Centenero, s'en occupe beaucoup et lui apporte son aide. Le {{date sport}}, il assiste à la demi-finale de l'Euro 1984, France-Portugal, au stade Vélodrome en tant que ramasseur de balles. Son idole d'enfance se nomme Enzo Francescoli, un milieu offensif uruguayen qui évolue une saison à l'Olympique de Marseille.

Sur le terrain, le jeune Zidane est excellent techniquement, maîtrise les dribbles et le jeu de tête. En revanche, il manque de vitesse et de puissance physique. Pour combler ses lacunes, il s'impose davantage d'entraînements grâce à sa volonté de réussir. En 1986, il est sélectionné en cadet première année pour le championnat de la Ligue de la Méditerranée. En décembre, il est convoqué au Centre régional d'éducation populaire et de sport (CREPS) d'Aix-en-Provence pour un stage de trois jours. C'est lors de stage qu'il est remarqué par Jean Varraud, recruteur de l'AS Cannes, lui-même ancien joueur de l'ASSE{{,}}. Varraud revient alors le {{date sport}} à Saint-Raphaël en compagnie du directeur du centre de formation cannois, Gilles Rampillon. Lors ce match, Zidane, positionné libéro, rate un petit pont dans sa surface de réparation, faisant encaisser un but à son équipe. Malgré cette bévue, le recruteur cannois est séduit par son talent et lui propose un stage d'entraînement d'une semaine. Cet essai étant concluant, l'AS Cannes propose à Zidane de rejoindre son centre de formation. Alors que Smaïl Zidane a déjà refusé une proposition de l'AS Saint-Étienne pour Noureddine, le frère de Zinédine, après plusieurs semaines de réflexion, les parents de Zizou acceptent mais à une condition : il doit être hébergé dans une famille d'accueil. À l'été 1987, Zinédine Zidane rejoint l'AS Cannes.

Débuts à l'AS Cannes (1987-1992)

1989]].

Zinédine Zidane intègre en 1987, à l'âge de quinze ans, le centre de formation cannois sous les ordres de Guy Lacombe. À son arrivée à Cannes, Zidane est hébergé dans la famille de Nicole et Jean-Claude Élineau, à Pégomas, village dans lequel il baptise un square à son nom en 2007. Il bénéficie également de l'aide de Jean Varraud, un homme qui « a beaucoup compté » selon lui, décédé le {{date}} d'un cancer généralisé pendant la Coupe du monde. À l'AS Cannes, Zidane rencontre de nouveaux entraîneurs et les professionnels de l'équipe première. L'année suivante, il quitte le domicile des Élineau pour rejoindre le Foyer des jeunes travailleurs de Provence où vivent les stagiaires de l'AS Cannes. En parallèle, Zidane poursuit ses études en CAP au Centre de formation d'apprentis durant deux ans. Côté terrain, sa persévérance et sa qualité technique le font progresser rapidement. Remarqué, Jean Fernandez l'intègre à 16 ans, dans l'effectif professionnel. Le {{Date sport}}, Zinédine Zidane débute en Première division contre le FC Nantes, équipe composée de Marcel Desailly et Didier Deschamps entre autres, au stade de la Beaujoire. Entré à douze minutes de la fin, il parvient à tirer sur le poteau et Cannes obtient le match nul (1-1). À l'issue de la rencontre, Zidane et ses coéquipiers touchent une « double-prime » (5000 francs) alors que le salaire habituel de son contrat d'aspirant est selon les sources de 700 ou 1000 francs{{,}}.

Après une saison blanche (1989-1990) où il ne joue pas avec l'équipe première, Zidane retrouve la Division 1 en août 1990 contre l'AJ Auxerre. Mais une défaite 3-0 à domicile l'éloigne encore de l'équipe professionnelle pendant plusieurs matchs. Il fait son retour en septembre contre Nantes et ne quittera plus l'équipe première. En effet, le numéro 9 cannois enchaîne les bonnes prestations. Après avoir battu l'Olympique de Marseille de Beckenbauer sur son terrain (1-0), il marque son premier but chez les professionnels, le {{Date sport}}, toujours contre le FC Nantes (2-1), après avoir lobé le gardien nantais. En guise de récompense, il reçoit une Renault Clio rouge comme lui a promis le président du club, Alain Pedretti{{,}}. Par la suite, Zidane et son club terminent la saison en apothéose avec une quatrième place obtenue, qualificative pour la Coupe UEFA. L'AS Cannes ainsi que Zidane découvre pour la première fois l'Europe. Malheureusement cette première participation européenne voit l'AS Cannes échouer dès les seizièmes-de-finale contre le FC Dynamo Moscou. Par ailleurs, entre juin et décembre 1991, Zidane effectue son service militaire au bataillon de Joinville et participe à la Coupe du monde militaire où la France termine quatrième{{,}}. En club, l'élimination en coupe d'Europe s'accompagne d'une saison complètement manquée en championnat, terminée à une {{19e}} place synonyme de retour en Division 2. Malgré 5 buts en 31 matchs, Zidane ne peut éviter la relégation de son club.

Remarqué pour son talent, Zidane est courtisé par plusieurs clubs au terme de la saison. Parmi eux, l'Olympique de Marseille et son président Bernard Tapie manifestent leur intérêt pour le jeune joueur. Mais l'entraîneur de l'époque, Raymond Goethals le trouve « trop lent ». C'est alors que les dirigeants des Girondins de Bordeaux, Rolland Courbis et Alain Afflelou, venus pour négocier les transferts de ses coéquipiers Jean-François Daniel et Éric Guérit, s'intéresse à lui à la suite du refus de l'OM. Zinédine Zidane est recruté par Bordeaux pour la somme de 3 millions de francs ({{unité}}) et rejoint le club girondin à l'été 1992.

Révélation aux Girondins de Bordeaux (1992-1996)

Girondins de Bordeaux]] entre 1992 et 1996. En 1992, Zinédine Zidane arrive aux Girondins de Bordeaux. Dans cette nouvelle ville, Zidane doit faire face au changement de contexte par rapport à l'AS Cannes. Son acclimatation en terre girondine est facilité par son entraîneur Rolland Courbis, qui comme lui est d'origine marseillaise. C'est d'ailleurs Courbis qui lui donne comme surnom « Zizou », devenu célèbre lors des années suivantes{{,}}. Au sein de son nouveau club, Zidane côtoie deux autres futurs internationaux français, Christophe Dugarry et Bixente Lizarazu, avec lesquels il forme le « triangle bordelais » et qui se lient d'amitié. Positionné sur le côté gauche, Rolland Courbis décide de le ménager en le remplaçant régulièrement avant la fin du match malgré l'incompréhension du joueur{{,}}. Pour sa première saison, Zidane inscrit 10 buts en 35 matchs de championnat, son meilleur total en Gironde, et multiplie les passes décisives pour son coéquipier Dugarry.

Qualifié en coupe UEFA après une quatrième place obtenue, les girondins sont également performants en championnat. Le duo Zidane-Dugarry fait des merveilles tandis que Zizou se trouve une nouvelle spécialité : les coups francs. Il en inscrit au total 12 durant sa carrière bordelaise. Malgré un carton rouge contre Marseille à la suite d'un coup de poing donné à Marcel Desailly en septembre 1993, son talent ne tarde pas à marquer les esprits et il devient le chouchou du public girondin{{,}}. L'élimination précoce en coupe d'Europe n'empêche pas les bordelais de terminer à une honorable quatrième place. Au terme de la saison, après avoir inscrit 6 buts en 34 matchs, Zidane reçoit le trophée UNFP du meilleur espoir 1994 du championnat de France. Ses performances lui ouvrent les portes de l'équipe de France A en août 1994. La saison suivante est assez similaire, de nouveau éliminé rapidement en coupe UEFA, les girondins parviennent à décrocher une cinquième place qualificative pour la coupe Intertoto. Le numéro 7 bordelais a, quant à lui, marqué 6 fois en 37 matchs de championnat et confirme son nouveau statut.

Pas encore historique, la saison 1995-1996 des Girondins de Bordeaux commence bien avec la victoire en coupe Intertoto 1995, où Zizou inscrit 5 buts en 8 matchs, qui leur permettent d'intégrer la coupe UEFA. En huitièmes de finale, il inscrit un but d'anthologie de quarante mètres du pied gauche contre le Betis Séville qui qualifie les siens. Arrivé en quart-de-finale, le Milan AC et ses stars se dressent alors devant les bordelais. Après s'être incliné 2-0 en Italie, Bordeaux est condamné à créer l'exploit. Le {{date sport}}, au cours d'un match exceptionnel{{note}} au Parc Lescure, les bordelais parviennent à inscrire 3 buts dont deux buts marqués par Christophe Dugarry sur deux passes décisives de Zidane{{,}}. Après avoir battu le Slavia Prague en demi-finale, Zidane et Bordeaux se retrouve en finale de la coupe UEFA. Suspendu au match aller, Zidane voit la défaite des siens 2-0 à Munich et est impuissant lors du match retour (1-3). En parallèle, les girondins manquent complètement leur saison en championnat et terminent à la {{16e}} place du classement. À l'issue de la saison, avec 6 buts en 33 matchs, Zidane reçoit le trophée UNFP du meilleur joueur de D1 1996. L'épopée bordelaise s'achève en finale mais leur parcours européen a fait parler d'eux et les meilleurs joueurs de l'équipe sont très courtisés{{,}}. Zinédine Zidane est repéré alors par la Juventus de Turin qui le recrute pour 35 millions de francs (5,3 millions d'euros){{,}}{{,}}.

Éclosion à la Juventus (1996-2001)

Juventus]].

Zinédine Zidane rejoint la Juventus Turin à l'issue de l'Euro 1996. Il hérite du numéro 21. Le club italien est alors considéré une des meilleures équipe du monde. Zizou franchit alors un nouveau palier et découvre la « culture de la gagne ». Aussitôt comparé à l'ancien meneur de jeu français Michel Platini, qui a évolué à la Juventus au milieu des années 1980, Zidane éprouve quelques difficultés à cause de la préparation physique, très rigoureuse en Italie. Mais il bénéficie de l'aide de Didier Deschamps, coéquipier français de la Juve, et de la confiance de l'entraîneur Marcello Lippi qui lui permet de franchir un cap{{,}}. Peu en vue lors des premiers mois, le déclic se produit le {{date sport}} lors d'un match de championnat contre l'Inter Milan (2-0) où il marque son premier but sous le maillot Bianconeri{{,}}.

Juventus]].

Sa première saison italienne est une réussite, il remporte la coupe intercontinentale puis décroche la supercoupe d'Europe. En fin de saison, la Juventus remporte le Scudetto pour la {{24e}} fois de son histoire. Le repositionnement de Zidane effectué par Lippi, en tant que numéro 10 derrière les deux attaquants, lui permet d'inscrire 5 buts en 29 matchs de championnat. En ligue des champions, il réalise l'un des meilleurs matchs de sa carrière, selon lui, en demi-finale contre l'Ajax Amsterdam (4-1), mais s'incline en finale contre le Borussia Dortmund (3-1). La saison 1997-1998 est encore meilleure pour le joueur français. En août 1997, il remporte la supercoupe d'Italie, tandis qu'en championnat, la Juventus domine tout au long de la saison. Zizou marque 7 buts en 32 matchs (meilleures statistiques sous l'ère turinoise) et multiplie les passe décisives pour Alessandro Del Piero ou Filippo Inzaghi. Il devient champion d'Italie pour la deuxième fois consécutive à deux journées de la fin du championnat. En ligue des champions, les joueurs de la « Vieille Dame » perdent une nouvelle fois en finale, contre le Real Madrid (1-0).

Sacré champion du monde et auteur d'une belle saison avec la Juve, Zidane reçoit le Ballon d'or en décembre 1998 et devient le quatrième joueur français à remporter le trophée. La saison 1998-1999, post-coupe du monde, est assez décevante pour Zidane : Moins performant sur les terrains, il ne marque que 2 buts en 25 matchs (son plus faible total en Italie) et est victime d'une blessure en fin de saison. En pleine crise, le club change d'entraîneur : Carlo Ancelotti remplace Marcello Lippi. Terminant septième au classement, la Juve ne se qualifie que pour la coupe Intertoto. Une compétition qu'il remporte dès la saison suivante. Alors qu'elle pointe en tête du Calcio, la Juve perd deux matchs importants contre le Milan AC (2-0) et la Lazio Rome (0-1). Zidane, quant à lui, marque même l'un de ses plus beaux buts contre la Reggina le {{date sport}}. Les Turinois laissent échapper le titre lors de la dernière journée contre Pérouse (1-0) et se font éliminer de la coupe UEFA par le Celta Vigo. Sacré champion d'Europe avec les Bleus et élu meilleur joueur de l'Euro 2000, Zinédine Zidane est favori pour remporter un deuxième Ballon d'or en 2000. Mais il reçoit deux cartons rouges en ligue des champions contre le Deportivo La Corogne puis Hambourg SV où il prend cinq matchs de suspensions. Deux mauvais gestes qui l'empêchent de remporter un second trophée. En cette saison 200-2001, Zidane noue une réelle complicité avec l'attaquant français David Trezeguet, arrivé au mercato estival, à qui il distribue les passe décisives. Le duo français fait le bonheur de la Juventus qui revient en haut du classement. Lors d'une rencontre décisive pour le titre, la Juve fait match nul contre l'AS Rome (2-2). Ce résultat empêche Zidane de remporter un troisième et dernier Scudetto malgré 6 réalisations en 33 matchs de championnat. {{clr}}

Un Galactique au Real Madrid (2001-2006)

Real Madrid]].

Alors que Zinédine Zidane a déjà rencontré Florentino Pérez, au cours d'un gala UEFA en août 2000, le président madrilène, qui veut bâtir une équipe « galactique » composée de stars, souhaite faire venir le joueur français au Real Madrid{{,}}. Après plusieurs mois de négociations entre le club espagnol et la Juventus{{,}}, le transfert est officialisé le {{date sport}} par Alain Migliaccio, l'agent de Zizou. La somme s'élève à 75 millions d'euros : Zidane devient alors le transfert le plus cher de l'histoire du football{{,}}. Il est présenté officiellement le lendemain à la Ciudad Deportiva du Real Madrid devant la presse et reçoit des mains d'Alfredo Di Stéfano le numéro 5, porté précédemment par Manuel Sanchís.

Real Madrid]].

Comme lors de son arrivée à la Juventus, Zidane a quelques difficultés d'adaptation. Suscitant beaucoup l'attention après son transfert, il subit quotidiennement la pression médiatique espagnole. Au sein d'une équipe composée de stars, comme Raúl, Luís Figo ou Fernando Hierro, il peine à trouver sa place. De plus, malgré une victoire en supercoupe d'Espagne en août 2001, les premiers résultats du Real en championnat sont décevants avec aucune victoire après trois journées. Zidane marque son premier but Merengue le {{date sport}} contre le Real Betis (1-3). Vicente del Bosque, l'entraîneur madrilène, décide alors de le faire évoluer légèrement sur le côté gauche, devant le latéral brésilien Roberto Carlos, mais disposant d'une certaine liberté derrière les deux attaquants : Raúl et Fernando Morientes. Ce choix s'avère payant, avec Luís Figo à droite, le quatuor d'attaque va permettre à Zidane d'exprimer tout son talent. Le début de sa belle carrière au Real intervient le {{date sport}}, lors d'un match de championnat contre le Deportivo la Corogne. Zidane réalise un grand match et inscrit un but mémorable combinant agilité et technique. Distancé en championnat et défait en finale de la Coupe du Roi, le Real se tourne sur la ligue des champions où il est assez performant. Arrivés en finale, les Merengue s'imposent 2-1 contre le Bayer Leverkusen et Zidane inscrit le but de la victoire d'une reprise de volée splendide (du pied gauche) à l'entrée de la surface{{,}}. Ce but est considéré comme l'un des plus beaux de la compétition et de la carrière de Zidane{{,}}. Par la suite, le but est baptisé « la volée de Glasgow » par les supporters madrilènes. Élu homme du match, Zinédine Zidane remporte sa première ligue des champions après trois finales européennes perdues et rentre définitivement dans l'histoire du club madrilène. En une saison 2001-2002, Zidane est devenu un élément indispensable de l'équipe espagnole. Après une coupe du monde 2002 en demi-teinte, Zidane engrange un nouveau trophée, la Supercoupe d'Europe avec le Real Madrid. En décembre, le Real Madrid conquiert la Coupe intercontinental puis quelques mois plus tard, remporte le championnat, arraché à la Real Sociedad lors de la dernière journée. Cette saison 2002-2003 est une réussite pour Zidane : il a inscrit 9 buts en 33 matches de championnat.

Malgré ces victoires, le club se sépare de l'entraîneur Del Bosque, remplacé par Carlos Queiroz. En août 2003, Zidane remporte une nouvelle Supercoupe d'Espagne contre Majorque (5-3) qui constitue son dernier trophée sous les couleurs madrilènes. En effet, le Real Madrid enchaîne les saisons blanches alors que les dirigeants du club privilégient l'aspect marketing à l'aspect sportif. La politique de Pérez, qui constitue d'acheter une star tous les ans, se conclut sur un échec. En 2003-2004, le club madrilène est éliminé en quart-de-finale de ligue des champions par l'AS Monaco à la surprise générale. De plus, en Coupe du Roi, le Real Madrid s'incline en finale contre Saragosse (3-2) laissant filer un nouveau trophée{{,}}. En championnat, le Real termine seulement à la quatrième place. Zidane, quant à lui, inscrit 6 buts en 33 matches, son plus faible total au Real. La saison 2004-2005 est encore pire : après un début de saison catastrophique où trois entraîneurs se succèdent, le Real ne parvient pas à rattraper le FC Barcelone en championnat et se fait éliminer des autres compétitions. Après une nouvelle saison blanche, l'équipe est décrite en « fin de cycle » selon les médias. Décrié lui aussi pour son âge, Zidane marque 6 fois en 29 rencontres de championnat. La saison 2005-2006 constitue la dernière pour Zinédine Zidane au Real. Revenu en équipe de France, le joueur français doit enchaîner les matches entre club et sélection. Le Real n'est pas au mieux et se fait humilier 3-0, en octobre 2005, à Santiago Bernabéu par Barcelone et son numéro 10 Ronaldinho qui réalise une magnifique prestation. Ces mauvais résultats entraînent le remplacement de Vanderlei Luxemburgo par Juan Ramón López Caro. Après un mois de repos, Zidane revient en pleine forme début 2006. Il réalise un triplé, le premier de sa carrière, contre le FC Séville (4-2), le {{date sport}} puis un mois plus tard, un doublé contre l'Espanyol (4-0). Malgré les bonnes prestations de Zizou, une nouvelle défaite contre Majorque (2-1) provoque la démission du président, Florentino Pérez, très proche de Zidane.

Real]], en 2005.

Déjà pressentie dans les médias espagnols, Zinédine Zidane annonce sur Canal+, le {{date sport}}, qu'il prend sa retraite à l'issue de la Coupe du monde, en Allemagne{{,}}. Le numéro 5 madrilène déclare qu'il n'a plus le même niveau ni la même constance qu'au sommet de sa carrière et décide de résilier son contrat, un an avant son terme. Les saisons blanches successives ainsi que le départ de Florentino Pérez, ont également joué un rôle important dans sa décision. Le {{date sport}}, Zidane joue son dernier match au stade Santiago Bernabeu contre Villarreal (3-3). Tout le public madrilène porte son maillot avec le numéro 5 et de nombreuses banderoles lui sont dédiées. Sous les yeux de sa famille, il inscrit un but de la tête à la {{66e}} minute sur un centre de David Beckham. Enfin, pour son ultime match avec le Real Madrid, il marque à nouveau contre le FC Séville mais n'empêche pas la défaite (4-3){{,}}. Zidane réalise sa meilleure saison, statistiquement, avec 9 buts en 29 matchs de championnat malgré l'absence de titres.

Carrière internationale (1994-2006)

Débuts tonitruants puis décevant à l'Euro 1996

{{article détaillé}} Parc Lescure]] à Bordeaux.

Après l'échec de qualification pour la Coupe du monde 1994, l'équipe de France est en reconstruction. Alors que Youri Djorkaeff déclare forfait pour un match amical, Zidane est appelé en renfort par le nouveau sélectionneur Aimé Jacquet à la suite de ses bonnes performances avec les Girondins. Le {{Date sport}} à Bordeaux, Zinédine Zidane est pour la première fois sélectionné en équipe de France, contre la République tchèque, sur la pelouse de son club au Parc Lescure{{,}}. Il entre en jeu à la {{63e}} minute avec le numéro 14, en remplacement de Corentin Martins. La France est alors menée 2-0 mais Zidane marque deux buts en deux minutes permettant aux Bleus d'obtenir le match nul (2-2){{,}}. Devant les caméras, il déclare : {{Citation bloc}}

En concurrence avec Corentin Martins et Éric Cantona, il lui faut néanmoins encore attendre près d'une année pour devenir un titulaire à part entière au sein de l'équipe de France, et ce n'est qu'en 1995, au cours des éliminatoires pour l'Euro 1996, que le sélectionneur national Aimé Jacquet fait de Zidane son meneur de jeu titulaire. En effet, ce dernier enchaîne les bonnes prestations avec Bordeaux et inscrit deux buts contre l'Azerbaïdjan (10-0) puis surtout contre la Roumanie (3-1) dans un match fondateur. Titulaire pour l'Euro 1996 en Angleterre, malgré un accident de voiture quelques jours avant le début de la compétition, Zidane n'est pas au meilleur de sa forme mais les Bleus se qualifient tout de même pour les quarts-de-finale. Plus en vue face aux Pays-Bas, il permet d'atteindre avec ses coéquipiers les demi-finales. Peu après, la France s'incline contre la République tchèque aux tirs aux buts dans un match où Zidane ne brille guère. Fatigué et moins performant, Zizou connaît un un échec personnel mais un véritable point de départ du groupe français pour la suite{{,}}.

Coupe du monde 1998 - Euro 2000 : la consécration

{{article détaillé}} Euro 2000]].

La France étant organisatrice de la Coupe du monde 1998, les Bleus doivent effectuer deux ans de matchs amicaux. À la suite de plusieurs résultats moyens, l'équipe de France est très critiquée par les médias et la presse avant le début de la compétition, la question de la complémentarité entre Zidane et Youri Djorkaeff étant une de ces polémiques, ce qui est considéré comme un faux problème par les intéressés. Zidane forme en effet un duo offensif avec Djorkaeff, chargé de dynamiser le jeu français. Zidane se situe plus dans un rôle de meneur de jeu et Djorkaeff davantage dans la conclusion des actions. Après avoir marqué contre l'Italie (2-2) lors du tournoi de France, Zizou inscrit le premier but du Stade de France lors de son inauguration contre l'Espagne (1-0), le {{date sport}}{{,}}{{,}}. Durant la préparation, il inscrit deux nouveaux buts contre la Norvège (3-3) à la suite d'un magnifique enchaînement puis contre la Belgique (1-0) lors du tournoi Hassan II que la France remporte.

Le premier match des Bleus a lieu au stade Vélodrome à Marseille, ville natale de Zidane, le {{date sport}} contre l'Afrique du Sud, coup d'envoi du parcours de l'équipe de France. Sur corner, Zidane adresse une passe décisive à Christophe Dugarry{{,}}{{,}}.=""Saccomano 98"/>{{,}}{{,}}." "Note"=""Note""/> qui marque de la tête. Après une première victoire (3-0), la France remporte son second match contre l'Arabie saoudite (4-0). Malgré une bonne prestation, Zidane est expulsé en deuxième mi-temps pour s'être essuyé les crampons sur Fuad Amin{{,}}. Suspendu pour deux matchs, il ne peut jouer le troisième match de poule contre le Danemark (2-1) et le huitième-de-finale contre le Paraguay (1-0). Il fait son retour en quart-de-finale contre l'Italie, équipe composée de nombreux partenaires en club de Zidane. Lors de la séance de tirs aux buts, il inscrit le sien, puis dispute la demi-finale contre la Croatie (2-1) où son équipier Lilian Thuram marque un doublé qualificatif pour la finale. À l'occasion de la finale, le {{date sport}}, Zidane entre dans l'histoire de la compétition en marquant deux buts, tous deux de la tête sur des corners tirés respectivement par Emmanuel Petit ({{27e}} minute) et Youri Djorkaeff ({{45e}} minute), auxquels s'ajoute un but de Petit à la {{90e}} minute (3-0), et permet à la France de soulever le trophée mondial pour la première fois de son histoire{{,}}. Ce titre de champion du monde lui permet d'atteindre la consécration sur le plan national notamment en termes de popularité où le soir de la finale, l'image de son visage est projeté sur l'arc de triomphe à Paris et de nombreux slogans clament « Zizou Président ! »{{,}}{{,}}{{,}}{{,}}.

Euro 2000]].

Peu après le titre de champion du monde, la France doit effectuer les éliminatoires de l'Euro 2000. Durant ces qualifications, Zidane marque un but contre l'Arménie (3-2). Il participe également à la victoire historique contre l'Angleterre (2-0) à Wembley en 1999 où il est à l'origine des deux buts français. Par la suite, les Bleus se qualifient pour l'Euro malgré quelques difficultés rencontrées. Après avoir inscrit un nouveau but contre la Pologne (1-0) en amical, il remporte à nouveau le tournoi Hassan II organisé au Maroc où il inscrit notamment un but en demi-finale face au Japon (1-1).

L'Euro débute alors que l'équipe de France est en pleine confiance. Après un premier tour parfaitement maîtrisé, victoire contre le Danemark (3-0) et la République tchèque (2-1) puis défaite sans conséquences face aux Pays-Bas (3-2) où Zizou distribue les passes décisives pour ses attaquants, les Bleus se qualifient en quarts-de-finale{{,}}. Face à l'Espagne, Zidane se montre décisif en marquant un magnifique coup-franc qui contribue à la victoire française (2-1). Puis en demi-finale, contre le Portugal, il réalise l'une de ses meilleures performances en équipe de France et inscrit le but en or à la {{117e}} minute qui envoie la France en finale{{,}}. Le {{date sport}}, opposée à l'Italie en finale, la France est menée 0-1 dans les arrêts de jeu avant d'égaliser à la {{93e}} minute sur un but de Sylvain Wiltord et arrache les prolongations, durant lesquelles David Trezeguet, inscrit d'une reprise de volée le but en or synonyme de victoire (2-1). Plus discret en finale, Zidane conduit tout de même l'équipe de France à un nouveau titre de champion, ce qu'aucune équipe n'avait réalisé (doublé Coupe du monde-Championnat d'Europe dans cet ordre){{,}}. Avec un niveau de jeu rarement atteint, Zinédine Zidane est élu meilleur joueur de la compétition{{,}}{{,}}. {{clr}}

Échecs au Mondial 2002 et à l'Euro 2004 : premier retrait

{{article détaillé}}

Championne d'Europe et du monde en titre et postée à la première place du classement mondial de la FIFA à partir de mai 2001, la France est qualifiée d'office pour la Coupe du monde 2002 en tant que tenante du titre. Pendant ses deux ans de matches amicaux, Zidane confirme son statut de star en équipe nationale. Il devient même vice-capitaine, à la suite de la retraite de Didier Deschamps, derrière Marcel Desailly. Face à l'Allemagne (1-0), en février 2001, il marque l'un des plus beaux buts de sa carrière en Bleu à la suite d'enchaînements pied gauche. En juin, Zidane ne participe pas à la Coupe des confédérations 2001, remportée par la France, laissé au repos à la disposition de son club par Roger Lemerre. Il inscrit également deux autres buts contre le Japon (5-0) et l'Écosse (5-0) durant cette période amicale{{,}}. Les Bleus abordent donc la Coupe du monde 2002, organisée en Corée du Sud et au Japon, en tant que favorite.

Retenu pour la coupe du monde, Zidane se blesse au quadriceps de la cuisse gauche, le {{date sport}}, lors du dernier match de préparation contre la Corée du Sud. Une blessure qui l'empêche de jouer les deux premiers matches du premier tour. Son absence est lourde de conséquence : la France s'incline en ouverture contre le Sénégal (1-0) et fait match nul face à l'Uruguay (0-0). Zidane fait son retour lors du troisième match décisif contre le Danemark. Ne disposant pas de toutes ses capacités physiques, il ne permet pas à la France de se qualifier pour les huitièmes de finale après une défaite 2-0. Cette élimination est qualifiée de « fiasco » par la presse et plusieurs joueurs annoncent leur retraite internationale{{,}}{{,}}. N'ayant quasiment pas joué, Zidane échappe aux critiques et justifie cette élimination par « un manque de confiance et de fraîcheur physique » de l'ensemble des joueurs.

Après la coupe du monde manquée, la France entame les qualifications pour l'Euro 2004 avec un nouveau sélectionneur, Jacques Santini. Au cours de son mandat, Santini fait jouer Zidane plus sur le côté gauche qu'auparavant avec Robert Pirès à droite et un système à deux attaquants. Cette décision tactique porte ses fruits puisqu'avec huit victoires en huit matches, les Bleus se qualifient facilement pour l'Euro 2004, organisé au Portugal. Zidane inscrit notamment un doublé contre Malte (6-0) puis un autre but contre l'Israël (2-1){{,}}. La France se rassure également en remportant la Coupe des confédérations 2003, que Zidane ne dispute pas car il est retenu par le Real, et aussi par d'impressionnantes prestations lors de matchs amicaux et notamment une victoire en Allemagne (3-0) contre la « Mannschaft » en novembre 2003 où Zidane brille. Durant la phase de préparation, Zidane inscrit un nouveau but contre l'Ukraine (1-0).

Le {{date sport}}, pour leur entrée dans la compétition, les Bleus sont menés 1-0 par l'Angleterre même après avoir sauvé un penalty de David Beckham. Mais dans le temps additionnel, Zinédine Zidane inscrit un doublé (un coup franc puis un penalty) permettant d'arracher une victoire 2-1{{,}}. Il est élu homme du match. Face à la Croatie, la France est tenue en échec (2-2) au terme d'une prestation décevante. Une victoire face à la Suisse (3-1), dont un but de la tête de Zidane sur corner, permet cependant aux français de se qualifier pour les quarts de finale{{,}}. Favoris face à la Grèce, les Tricolores sont battus sur le score de 1-0 à la surprise générale par les futurs vainqueurs de la compétition. Zidane est le seul français retenu dans l'équipe type de la compétition. À la suite de cette nouvelle élimination sans gloire, plusieurs joueurs cadres quittent l'équipe de France. Le {{date sport}}, Zinédine Zidane annonce à son tour la fin de sa carrière internationale sur son site officiel : « Je pense qu'à un moment donné, il faut savoir dire stop. »{{,}}{{,}}.

Retour en 2005 jusqu'en finale de la Coupe du monde 2006

{{article détaillé}} Zinédine Zidane pendant la finale de la Coupe du monde 2006.

Le {{date sport}}, presque un an après son départ de l'équipe de France, Zinédine Zidane annonce sur son site internet qu'il revient sur sa retraite internationale et souhaite revenir jouer avec les Bleus. Il est imité par Claude Makelele et Lilian Thuram{{,}}. Le 17 août à Montpellier, Zidane effectue son match de retour contre la Côte d'Ivoire en tant que capitaine. Cette rencontre se joue à guichets fermés devant {{unité}} spectateurs et suivie par près de dix millions de téléspectateurs. La France s'impose 3-0 avec notamment un but de Zidane à la {{62e}} minute. Ce dernier est particulièrement ému par l'accueil réservé par le stade de la Mosson{{,}}.

Le coup de tête de Zidane contre le joueur italien Marco Materazzi, immortalisé par une sculpture de Adel Abdessemed.

En difficulté dans leur groupe, les Bleus enchaînent les qualifications pour la Coupe du monde par deux victoires face aux îles Féroé (3-0) et contre l'Eire (1-0){{,}}. Peu avant cette rencontre, il est victime d'un canular téléphonique de Gérald Dahan{{,}}{{,}}. Après un match nul contre la Suisse (1-1), une dernière victoire face à Chypre (4-0) où Zizou ouvre le score, assure à la France une qualification directe pour le Mondial 2006{{,}}. La coupe du monde 2006 constitue sa dernière compétition avec l'équipe de France{{,}}. Durant les matches de préparation, il honore sa {{100e}} sélection et son dernier match au Stade de France face au Mexique (1-0). Quelques jours plus tard, il manque un pénalty contre la Chine au stade Geoffroy-Guichard, le seul penalty raté par Zidane en match officiel.

Le début de la coupe du monde est assez compliqué pour les Bleus après deux matches nuls contre la Suisse (0-0) et la Corée du Sud (1-1). Zidane, ayant pris deux cartons jaunes, est suspendu pour le troisième match contre le Togo le jour de son {{34e}} anniversaire. Sans lui, la France gagne 2-0 et se qualifie pour la suite de la compétition{{,}}. En huitième de finale, contre l'Espagne, Zinédine Zidane, moqué par la presse ibérique qui voit ce match comme son « jubilé », marque dans les arrêts de jeu. Pour ce but, il réalise un exploit personnel, concrétisant une chevauchée en solo par un crochet sur Carles Puyol et une frappe prenant à contre-pied Iker Casillas. La France s'impose 3-1 et se qualifie par la même occasion pour les quarts de finale de la coupe du monde en Allemagne. Le {{Date sport}}, face au Brésil de Ronaldinho, Zinédine Zidane réalise l'une de ses meilleures prestations en équipe de France selon les observateurs{{,}}. En effet, il démontre son talent par ses nombreux dribbles déstabilisant les Brésiliens (passements de jambe, coup du sombrero, roulette, râteaux…) et délivre une passe décisive sur coup franc à Thierry Henry. pour l'unique but de la rencontre. Cette performance lui vaut d'être élu homme du match par la FIFA. En demi-finale face au Portugal (1-0), il transforme un pénalty décisif à la {{33e}} minute, synonyme d'accession à la finale de la Coupe du monde, la deuxième de l'histoire des Bleus. Sa carrière s'achève en finale du Mondial 2006 face à l'Italie{{,}}{{,}}.

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En finale, le {{date sport}} à Berlin, il inscrit le premier but de la partie, dès la {{7e}} minute, sur penalty en réalisant une « Panenka »{{,}}{{,}}. Si encaisser une panenka est vexant pour un gardien car la balle est frappée doucement, Zidane explique avoir choisi la panenka uniquement pour avoir plus de chance de marquer{{note}}. Ce but constitue le dernier de sa carrière et son troisième en deux finales de coupe du monde, rejoignant ainsi Vavá, Geoffrey Hurst et Pelé, tous trois auteurs de trois buts en finale de coupe du monde{{,}}. Plus tard, lors de la prolongation, il est tout près de marquer de la tête avant d'être expulsé à la {{110e}} minute par l'arbitre Horacio Elizondo, pour avoir porté un coup de tête au thorax du joueur italien Marco Materazzi{{,}}{{,}}{{,}}{{,}}. Zidane lui ayant dit : « Si tu veux vraiment mon maillot, je te le donne après le match » (Materazzi tirait sur son maillot), Materazzi lui répondit : « Je préfère ta putain de sœur »{{,}}{{,}}. Par la suite, la France perd la finale aux tirs au but (1-1 ; 5-{{unité}}.a.b). Ce match est le dernier de la carrière de footballeur de Zinédine Zidane{{,}}{{,}}.

Très médiatisé, ce coup de tête donne lieu a de nombreuses interrogations en France sur les motifs de l'acte{{,}}. Pour y répondre, le 12 juillet, Zidane accorde deux interviews à Canal+ puis à TF1 pour expliquer les raisons de son coup de tête. S'il {{Citation}}, il dit {{Citation}}{{,}}. Une enquête est entamée par la FIFA sur ce sujet{{,}}. La médiatisation a aussi donné lieu à de nombreuses parodies, et le geste de Zidane a été l'objet d'une sculpture de bronze d'Adel Abdessemed, intitulée Coup de tête, exposée au centre Georges-Pompidou en 2012. Après enquête, Zinédine Zidane est finalement condamné le {{date}} par la FIFA à trois matchs de suspension et {{unité}} suisses d'amende, tandis que le joueur italien écope de deux matchs de suspension et {{unité}} suisses d'amende. Zizou conserve cependant son titre de meilleur joueur de la Coupe du monde 2006. C'est donc sur un mauvais geste qu'il termine sa carrière de footballeur{{,}}.

Fin de sa carrière de joueur et période transitoire (2006-2013)

Après la coupe du monde 2006 et la polémique qu'a engendré son coup de tête, Zidane reste relativement discret lors de sa première année de retraité (2006-2007), où il n'apparait pas beaucoup en public. En décembre 2006, il entreprend un voyage en Algérie où il revient pour la première fois depuis 1986{{,}}. Revenu au village de son père, en petite Kabylie, il inaugure des équipements médicaux et sanitaires et rencontre des enfants, dans la ville de Boumerdès touchée par le séisme de 2003, dans le cadre de l'association Fondation de France{{,}}. Il effectue deux nouveaux voyages au Bangladesh et en Thaïlande où il participe à des actions caritatives{{,}}{{,}}. Par ailleurs, si Zidane revient sur sa décision d'arrêter sa carrière, le club new-yorkais Red Bull déclare vouloir l'enrôler, même si l'ancien madrilène s'est engagé à ne pas signer dans un autre club. Le club des Chicago Fire manifeste également son intérêt pour Zinédine Zidane début 2007 tout comme le FC Sydney. En mai 2007, au cours de la cérémonie des Trophée UNFP, il reçoit le trophée d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Il déclare être « très touché » et que « ça sera sans doute le dernier trophée que je recevrai ».

Zinédine Zidane en conférence de presse lors de la Danone Nations Cup en 2008.

À l'occasion de la Danone Nations Cup 2007, il effectue sa première sortie médiatique où il évoque sa vie de l'après-football{{,}}, avant de se rendre en Indonésie dans un voyage organisé par Danone{{,}}. À la fin de l'année 2007, il poursuit ses voyages avec des apparitions au Caire en Égypte puis au Niger{{,}}{{,}}. Début 2008, il accorde une interview à dans L'Équipe magazine où il dit qu'il « aimerait revenir dans le foot » et à propos du coup du boule, qu'il « aurait voulu partir d'une autre manière ». Membre de l'association France 98, qui regroupe les footballeurs français champions du monde 1998, Zidane participe au jubilé de Pascal Vahirua et de Christian Karembeu à Tahiti et Nouméa. À la suite du fiasco de l'équipe de France lors de l'Euro 2008, Zidane apporte son soutien à Didier Deschamps comme successeur potentiel de Raymond Domenech à la tête des Bleus. Pour l'anniversaire des 10 ans du titre de champion du monde en 1998, Zidane participe à la rencontre amicale France 98-Sélection mondiale, il inscrit un but à la {{66e}} minute pour un match nul (3-3). Critiqué par Emmanuel Petit et Jérôme Rothen dans leurs livres respectifs, Zinédine Zidane répond de manière sèche et déclare que « Tu balances, parce que Zidane, ça fait vendre ». Malgré de nombreuses rumeurs, Zidane reste vague concernant son futur rôle dans le football.

Le {{date sport}}, Zinédiné Zidane intègre l'équipe de direction du Real Madrid en étant nommé conseiller du président Florentino Pérez, récemment élu, et ambassadeur du club Merengue. Membre du nouveau projet madrilène, Zidane dit avoir « l'opportunité d'apprendre ». Début 2010, à la demande de Franck Riboud, patron de Danone, Zidane et Bixente Lizarazu acceptent de devenir actionnaires du club d'Évian T-G et investissent symboliquement {{unité}}. En mai 2010, il apporte son soutien à la candidature de la France pour l'Euro 2016. À la suite de la victoire française, il justifie sa présence : « Je me devais d'être là ». Supporter de l'équipe de France, il ne cautionne pas la grève des joueurs lors d'un entraînement durant la Coupe du monde 2010 et critique le sélectionneur Raymond Domenech{{,}}. Quelques mois plus tard, il est nommé ambassadeur pour défendre la candidature qatarie à la Coupe du monde de 2022. Le {{date}}, la FIFA désigne le Qatar pour organiser la {{22e}} édition de la coupe du monde de football, Zidane se dit {{citation}} pour ce pays représentant, selon lui, c'est {{citation}}. Au printemps 2011, il apporte son soutien au sélectionneur Laurent Blanc mis en cause dans l'« affaire des quotas ».

À la suite du départ de Jorge Valdano, Zidane devient le nouveau directeur sportif du Real Madrid, le {{date sport}}. Depuis qu'il est dirigeant au Real Madrid, il est à l'origine de la venue de Raphaël Varane ainsi que de la progression de Karim Benzema au sein du club Merengue{{,}}. Lors de la rentrée 2011, Zidane s'inscrit à la formation de manageur général de club sportif dispensée par le Centre de droit et d'économie du sport de Limoges en compagnie d'Olivier Dacourt et d'Éric Carrière. En octobre 2012, il devient actionnaire du club de Rodez. Alors que son nom est évoqué après l'Euro 2012, Zidane déclare qu'il envisage de devenir, un jour, le sélectionneur des Bleus. N'étant plus directeur sportif, il décide se concentrer sur la formation au Real lors de la saison 2012-2013. Finalement, en mai 2013, Florentino Pérez souhaite que Zidane « mène le projet sportif dans les quatre prochaines années ».

Carrière d'entraîneur

Le {{date}}, Zinédine Zidane devient entraîneur adjoint de Carlo Ancelotti au Real Madrid. En janvier 2014, il reçoit son diplôme de manager général de club sportif professionnel, qu'il a passé au Centre de droit et d’économie du sport de Limoges après avoir passé son brevet d'État d'éducateur sportif {{1er}} degré (BE1) puis le diplôme d'entraîneur de football (DEF). Pour sa première saison comme adjoint d'Ancelotti où il s'occupe de l'aspect tactique, l'équipe remporte la Coupe du Roi et la Ligue des champions 2014.

Il prône un style de jeu offensif, une possession de balle importante et une récupération haute. Il indique avoir été inspiré par tous les entraîneurs qu'il a côtoyés ou observés.

Real Madrid Castilla (2014-jan.2016)

En contact avec les Girondins de Bordeaux pour diriger l'équipe, il devient finalement, le {{date}}, entraîneur du Real Madrid Castilla, l'équipe réserve du Real Madrid qui évolue en troisième division. Le 27 octobre 2014, le juge du comité de compétition de la Fédération espagnole de football demande une suspension de trois mois à son encontre pour défaut de diplôme reconnu d'entraîneur. Finalement Zidane reprend rapidement ses fonctions après l'annulation de cette sanction par le Tribunal administratif du Sport espagnol{{refnec}}. En mai 2015, Zidane obtient le diplôme d'entraîneur UEFA et sa licence professionnelle européenne. L'obtention de cette licence pro européenne est la dernière étape avant l'obtention du DEPF, le diplôme d'entraîneur professionnel de football qu'il doit passer en 2016.

Échouant à accéder aux barrages pour la montée en deuxième division, il juge le bilan de sa première saison comme entraîneur avec le Real Madrid Castilla à la fois {{citation}} sur le plan comptable et {{citation}} sur le plan de l'expérience. Il entraîne notamment son fils Enzo Fernández. Il quitte le Real Madrid Castilla à la deuxième place de son groupe de troisième division. Liviu Bird de Sports Illustrated considère qu'{{citation}}.

Équipe première du Real Madrid (janvier 2016-)

Le {{date}}, il devient entraîneur du Real Madrid à la place de Rafael Benítez.

Lors de ses premiers matchs avec le Real Madrid, il met en place une tactique plutôt inspirée de celle de Carlo Ancelotti avec un 4-3-3 plus offensif et déséquilibré que sous Rafael Benítez, qui se transforme en 4-4-2 sur les phases défensives avec un recul de Gareth Bale sur l'aile droite. Il demande également un pressing plus important à son équipe que Carlo Ancelotti. Liviu Bird de Sports Illustrated estime que lors des trois premiers matchs dirigés par Zidane (victoires 5-0 contre le Deportivo La Corogne et 5-1 contre le Real Sporting de Gijón, match nul 1-1 contre le Betis Séville), {{citation}}.