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Bergot, Erwan (1930-1993)

Biographie

Né de parents bretons, Erwan Bergot fait de brillantes études chez les Jésuites avant d'obtenir une licence en faculté de lettres. Son tempérament le pousse cependant vers le monde militaire et en 1951, après son service militaire comme aspirant au {{11e}}, il part pour l'Indochine où il sert au {{6e}} de parachutistes coloniaux du futur général Bigeard, puis il est affecté à la tête de la compagnie de mortiers lourds du {{1er}} à Diên Biên Phu. Il est fait prisonnier et connaît les conditions difficiles d’internement dans les camps vietnamiens. À partir de 1955, il sert en Algérie au sein du {{2e}} et à nouveau du {{11e}}. Il est grièvement blessé à l'œil droit lors d'un accrochage dans le Constantinois en 1961 et quitte définitivement le combat armé pour se tourner vers l'écriture et le journalisme.

En 1962, il devient le premier rédacteur en chef du magazine de l'Armée de terre, et écrit son premier roman en 1964 {{incise}} qui remporte un succès immédiat. Il se consacre par la suite entièrement à l'écriture. Il écrit une cinquantaine d'ouvrages consacrés à ses frères d'armes. Historien, romancier, il sait recréer des ambiances fortes, des dialogues vrais dont il écrit qu'il rend {{citation}}.

Écrivain récompensé par de nombreux prix littéraires dont le prix de l'Académie française et le prix Claude Farrère, commandeur de la Légion d'honneur à titre militaire, honoré par dix titres de guerre (trois blessures et sept citations à la croix de guerre des TOE et à la croix de la Valeur militaire), Erwan Bergot a également été honoré en tant que soldat.