Mam, Somaly (1972?-....)
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Biographie
L'histoire de l'enfance de Mam est aujourd'hui le sujet de controverse. La version qu'elle donne dans ses discours publiques et qu'elle a écrit dans son autobiographie est contestée depuis 2013.
L'autobiographie de son enfance
D'après elle, elle est tombée dès l'enfance dans un réseau d'esclavage sexuel. Enfant battue, violée et torturée, elle se fait porte-voix à trente ans des femmes et enfants livrés à la torture dans les bordels cambodgiens.
Elle a créé, avec son mari Pierre Legros, l'association AFESIP (Agir pour les femmes en situation précaire) en 1997 au Cambodge, une ONG à vocation internationale qui s'est développée depuis lors en Thaïlande, au Vietnam et au Laos, et qui a pour objectifs le sauvetage et la réinsertion sociale des personnes victimes de ces sévices. Malgré les menaces et les représailles dont elle est la cible, Somaly Mam a pu venir en aide à des milliers de fillettes et adolescentes contraintes à la prostitution.
Son travail en adulte
Plusieurs personnalités ont œuvré avec elle, en particulier les actrices américaines Laurie Holden et Susan Sarandon.
Somaly Mam a été lauréate du Prix Princesse des Asturies en Coopération Internationale en 1998.
Protégée par la reine d'Espagne, le gouvernement espagnol devait apporter, en 2007 et 2008, 697000 euros de donations à son association.
En octobre 2013, le groupe Estée Lauder ouvrait, en collaboration avec la Fondation Somaly Mam, le Somaly Mam Beauty Salon, un centre de formation au maquillage et aux professions d'esthéticiennes. Le groupe Estée Lauder financera trois ans ce centre de formation, censé devenir financièrement autonome en 2016.
Controverse sur l'autobiographie de son enfance
Le {{Date}}, sortait l'enquête du Cambodia Daily. Deux journalistes, Simon Marks et Phorn Bopha, ont mis en doute les témoignages de fillettes ou adolescentes recueillis et popularisés par Somaly Mam. Ainsi, Meas Ratha, alors âgée de 14 ans (née en 1981), qui avait fait l'objet d'un reportage de France 2 pour {{citation}} en 1998, a concédé que son témoignage lui avait été dicté {{citation}}. Daphne Bramham, du Vancouver Sun, dupée par des témoignages fournis par Somaly Mam en novembre 2010, et d'autres journalistes, ont rapidement relayé l'information{{,}}. Elle a dû démissionner en mai 2014 suite aux révélations de la presse anglo-saxonne.
Pierre Legros, depuis 2004 séparé d'elle, a considéré que son ex-épouse était devenue {{citation}}, a rapporté El Mundo. Devant l'Assemblée générale des Nations unies, Somaly Mam avait déclaré que neuf fillettes ou adolescentes avaient été assassinées alors qu'elles avaient été recueillies par son association. Elle a concédé par la suite qu'elle les avait logées dans l'hôtel Chai Hour 11.