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Palance, Jack (1919-2006)

Biographie

{{...}} Fils d'un immigrant ukrainien mineur de charbon, Jack Palance débute au cinéma en 1950 dans Panique dans la rue (Panic in the Streets), d'Elia Kazan. Au cours des années 1950, il tourne pour des réalisateurs comme Charles Marquis Warren, dans Le Sorcier du Rio Grande (Arrowhead), et Vol sur Tanger (Flight to Tangier), tous deux en 1953, Douglas Sirk dans Le Signe du païen (Sign of the Pagan, en 1954, ou Robert Aldrich, dans Le Grand Couteau (The Big Knife) en 1955 et Attaque (Attack) en 1956.

Son visage aux traits anguleux et émaciés, refait à la suite de blessures reçues lors de la Seconde Guerre mondiale, et toute son allure le cantonnent à des rôles de méchants dans des westerns ou des films de gangsters. À l'exception du film Les Professionnels (The Professionals) de Richard Brooks, en 1966, où il interprète un révolutionnaire mexicain qui aurait enlevé une femme mariée dont il était en fait l'amant.

Durant les années 1960, il joue dans plusieurs films européens, entre autres pour Jean-Luc Godard dans Le Mépris en 1963. Dans ce film, il joue le producteur qui emploie Brigitte Bardot et dont est jaloux son mari Michel Piccoli.

Sa carrière est relancée par le succès inattendu du film Bagdad Café en 1987 dans lequel il dévoile une autre facette de son talent. Un Oscar couronne sa carrière en 1990. En 1992, Jack Palance reçoit l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour La Vie, l'amour... les vaches de Ron Underwood.

Barabbas
LivresDisponible
Publication
Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt : Gaumont Columbia RCA vidéo [éd.], Gaumont Columbia Tristar home vidéo [distrib.], 2002 (DL)
Date de publication
2002