Ce roman cruel, élégant, violent, raconte l'histoire terrible et vérédique d'un des nombreux petits Blancs vendus comme esclave après la Guerre de Sécession. Jonathan, le grand-père de la narratrice, est ainsi battu, attaché, affamé. La vie, pour lui, n'est qu'une guerre contre un maître brutal et son fils, un enfant brillant, mais jaloux. Une guerre qui se livre surtout dans son esprit, car Jonathan ne peut espérer aucune aide des gens de la ville voisine, horrifiés par ce qui se passe mais refusant d'intervenir. Au coeur du livre, il y a la rivalité implacable des deux garçons, qui se poursuit à l'âge adulte et se conclut inéviatblement par un meurtre. Mais l'impression la plus forte et la plus durable de ce roman, ce sont les crimes qui retombent sur les générations futures.