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Caldara, Antonio (1671?-1736)

Biographie

{{...}} Antonio Caldara est issu d'une famille de musiciens. Son premier maître est son père, Giuseppe, qui est violoniste. Il apprend la viole de gambe, puis le violoncelle. À partir de onze ans, il étudie la composition sous la direction de Giovanni Legrenzi à la maîtrise de la basilique Saint-Marc où il est alto. Âgé de {{unité}} il présente son premier opéra, L’Argene (1689) au teatro Ai Saloni et au moins trois autres suivent en moins de dix ans. De petites pièces vocales ou instrumentales sont publiées à Venise et notamment ses 12 sonates a tre, opus 1 (1693 chez Giuseppe Sala, republiées à Amsterdam en 1698 et de nouveau à Venise en 1699) et sonate da camera, opus 2 (Sala, 1699). Sur la page de titre, Caldara se désigne comme musicien au violoncelle, ce qui indique son statut de virtuose, en poste à la basilique Saint-Marc dès 1693, et ce, jusqu'en 1700.

Jusqu'en 1707, il est engagé par le duc de Mantoue, Ferdinand-Charles de Gonzague en tant que maître de chapelle, tout en continuant à composer pour l'opéra : Farnace, Il Selvaggio Eroe, Partenope. Il fait de nombreux voyages en Italie et à l'étranger : en 1708, à Rome, il rencontre Alessandro Scarlatti, Arcangelo Corelli, Bernardo Pasquini, Cesarini, ainsi que Georg Friedrich Haendel qui séjourne en Italie à cette époque.

Il se rend à Barcelone en Espagne, appelé par l'empereur Charles VI de Habsbourg (le père de Marie-Thérèse) de 1708 à 1709 et grand amateur de musique ; il y écrit et fait représenter les premiers opéras italiens dans ce pays, Atenaide (1709) et Il più Bel Nome (Madrid, 1709). Quand le souverain retourne à Vienne, il le suit, au service de la cour, ponctué de séjours en Italie, à Bologne (L’Inimico generoso, 1709) et Rome où il est maître de chapelle, du marquis Francesco Maria Ruspoli. Sa production consiste en de nombreuses cantates de chambre (environ 200) de différents effectifs et quelques opéras. Il se marie avec la contralto Caterina Petrolli, en mai 1711.

Il quitte l'Italie pour s'établir définitivement en Autriche en 1716. Il est vice-maître de chapelle à la cour impériale (nommé le {{date}} mais avec effet rétroactif depuis avril 1716), sous la direction de Johann Joseph Fux, le remplaçant en 1723. Il présente quelques cantates ou oratorios et jusqu'à trois opéras par an dès 1727, en raison de l'état de santé de Francesco Conti qui assumait l'essentiel de la responsabilité à la scène.

Stabat Mater
CDDisponible
Publication
Paris : Panton, 1992
Date de publication
1992