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La route de Tassiga

La Brune
Publication
Rodez : Éd. du Rouergue, impr. 2008
Importance matérielle
1 vol. (366 p.) : couv. ill. en coul. : 21 cm
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Résumé
En 1980, le narrateur est engag©♭, dans le cadre du service national, comme instituteur par une grande entreprise de travaux publics. Il est envoy©♭ ©  Tassiga, une petite ville africaine perdue dans la brousse o©£ la Compagnie est charg©♭e de construire une route de 160 kilom©·tres, financ©♭e par la Banque mondiale. Ĺ€™encadrement et les ouvriers sp©♭cialis©♭s sont des expatri©♭s, venus pour la plupart avec leurs familles. Ils se sont souvent crois©♭s sur d́€™autres chantiers, en France ou ©  候©♭tranger, partagent des souvenirs communs mais aussi des rivalit©♭s professionnelles, des histoires de femme. Tassiga est une cage ©♭touffante, avec son air br©»lant, ses blattes ©♭normes, ses nuits noireś€Œ Le narrateur est le seul ©  ne pas ©®tre ± un homme des TP ». On le loge ©  la maison des c©♭libataires, avec d́€™autres comme lui, alors que la Compagnie a lou©♭ pour les familles les plus belles villas du quartier europ©♭en, organise leur ravitaillement et la scolarit©♭ des enfants. Son statut particulier en fait un t©♭moin ac©♭r©♭ de cette communaut©♭ blanche, de la transformation de Tassiga par la pr©♭sence des Fran©ʹais, de 候ennui des femmes, des samedis soir avin©♭s. Dans son pr©♭c©♭dent roman, Les Ronces, Antoine Piazza racontait son immersion dans un village du haut Languedoc. Dans une veine similaire, il ś€™inspire ici de ses vingt mois d́€™expatriation au Niger. Sous sa plume remarquablement classique, des dizaines de personnages hors du commun prennent vie, et 候on savoure une nouvelle fois la dr©þlerie impitoyable de son regard.
Disponibilité Type Médiathèque
Disponible Livres Le Nouvion-en-Thiérache