Et si pour une fois, la tribu Malauss©·ne s'agrandissait par le fils, et non par la m©·re? Et si Malauss©·ne, rescap©♭, recousu, r©♭anim©♭ d'un pr©♭c©♭dent ©♭pisode (La Petite Marchande de prose) d©♭cidait de sauter le pas avec sa Julie d'amour, revenue elle aussi d'encore plus loin (La F©♭e carabine) ? C'est vrai que d'habitude, dans la tribu, on f©®te une naissance ©  chaque fois que la m©·re est amoureuse : elle part vivre son amour loin des yeux mais jamais loin du coeur, et puis elle "r©♭appara©ʾt", enceinte, pour repartir sit©þt le petit nouveau bien arriv©♭. Mais cette fois, elle est revenue toute seule, d©♭sempar©♭e et muette. Alors, c'est au tour de Ben de prendre la rel©·ve. Sauf qu'©♭videmment, ©  Belleville, ©ʹa ne peut pas se passer aussi simplement : sinon on ne serait pas chez les Malauss©·ne... Pour la quatri©·me fois, Pennac nous fait la gr©Øce de redonner vie ©  son h©♭ros, et comme les enfants quand Ben leur raconte des histoires, on se surprend presque ©  crier "la suite, la suite!". --Karla Manuele