"Je vais encore ©®tre cause de ta peine. Ta verveine est morte aux premi©·res bru©»lures de juillet. Je crains d'en ©®tre responsable. Apr©·s l'avoir trop arros©♭e, je l'ai quelque peu d©♭laiss©♭e, tu vois le r©♭sultat. Devant mon abattement, Gauthier a sugg©♭r©♭ que je la remplace sans rien te dire. Comme c'est mal me conna©ʾtre ! Je ne t'infligerais jamais un tel affront, je sais trop comme tu tenais ©  elle." Parce que leurs enfants ne peuvent les h©♭berger ensemble lorsque Zika doit aller se faire soigner le coeur, Joseph et elle se retrouvent s©♭par©♭s apr©·s plus de cinquante-six ann©♭es de vie commune. Lui est accueilli chez leur fils Gauthier ©  Montfort, elle chez leur fille Isabelle ©  Paris. Commence alors entre eux une relation ©♭pistolaire qui voit s'©♭loigner la perspective de leurs retrouvailles et se d©♭liter leur univers. En se rebellant contre cette s©♭paration forc©♭e, Zika et Joseph d©♭couvrent la face cach©♭e de leurs enfants et leurs propres zones d'ombre. Jusqu'au drame final, o©£ ils devront affronter le d©♭sastre humain qu'ils ont engendr©♭.